Le livre est chez l'imprimeur !

Je vous prie d’excuser mon silence sur ce projet. Le livre n’étant pas pleinement financé j’ai hésité à en annuler la publication. Et puis… J’ai finalement décidé de tout de même le finaliser, en espérant qu’à sa sortie il trouve de nouveaux lecteurs.

La finalisation de l’écriture, de l’édition et la mise en page du livre se sont ensuite télescopés avec ma résidence artistique à Port-Fréjus. Jusqu’à la semaine dernière je croyais devoir repousser la sortie du livre d’un mois, voire plus.

Après quelques journées (semaines) bien remplies, je suis heureux de pouvoir enfin vous annoncer que le livre est terminé et maintenant chez l’imprimeur qui vient d’effectuer les tests papiers et de couverture. Le planning est maintenu, j’espère toujours le recevoir à Paris quand j’y serai au mois de novembre pour pouvoir l’expédier.

Je peux donc, enfin, remercier infiniment ceux qui ont participé à son financement. Si vous avez commandé des tirages, je vous enverrai le choix de photos dans le courant du mois d’octobre.

Ce livre a été une sacrée aventure. Et vous verrez que l’histoire qu’il raconte en est une autre, je suis bien pressé de l’avoir entre les mains et de pouvoir le montrer.

Encore merci,
à bientôt,
Genaro

WechatIMG1645.jpg
WechatIMG1654.jpeg

Il reste une semaine !

Nous rentrons doucement mais sûrement dans la dernière ligne droite de cette campagne de financement. Déjà 100 livres ont été pré-commandés, merci de votre confiance sur un projet qui est en cours de production. Si vous avez participé, je ne saurais trop vous demander de partager cette page ou les différentes séries de photos de Salvador que j’ai déjà assemblées, et dont voici une nouvelle :

J'avais à peine posé les pieds et le coeur à Salvador, Fernanda m'emmenait voir les lieux magiques de la ville. En arrivant à Ponta de Humaitá, nous découvrons une célébration de Iemajá, la mère des Orixás dans le culte Candomblé.

Iemanjá est la reine du monde aquatique, représentée comme une sirène. Un présent de fleurs et de fruits lui était envoyé par barque, tout ce que le terreiro Candomblé comptait de pratiquants était là. Les tambours résonnaient, chacun vêtu de blanc, dans une transe d'une douceur infinie.

Pris dans mes photos, j'arrivais de mon tour de la scène sur l'épaule de Fernanda, et la sirène qui y est tatouée un peu plus bas. Devant nous, une femme sans âge rayonne d'un sourire que seule Bahia peut donner. Elle pose ses deux mains sur le ventre de Fernanda et lui dit : "C'est un garçon".

Nous nous regardons en riant. Elle dit à Fernanda dans une langue que je ne comprends pas encore : "Vous en aurez un autre. Ce sera une fille".

Impossible

Avant tout, merci à tous ceux qui ont déjà participé à ce projet. La campagne de financement du livre en est à la moitié de sa durée et presque 50% de l’objectif est atteint.

Si on m’avait dit que j’écrirai, en Français et Portugais, et que j’éditerai un livre de photographies sur Salvador, je ne l’aurais certainement pas cru. C’était impossible. Mais cette histoire que je veux vous raconter, c’est une histoire impossible.

Il y a dix ans, quand je me rendais pour la première fois à Bahia, devenir photographe était un rêve impossible. Par chance, je ne me rendais pas vraiment compte de tout le chemin nécessaire. Alors j’ai avancé, je suis tombé, chaque fois en me disant : impossible. Têtu, je me suis relevé, en essayant encore, jusqu’à être absolument déterminé.

Il y a cinq ans, quand je retrouvais Fernanda à Paris, je la laissais repartir en me disant : c’est un amour impossible, je ne la reverrai jamais. Mais elle est revenue, et nous nous sommes bien vus. Quant à savoir si je pouvais partir et espérer continuer notre histoire à Bahia, c’était franchement impossible.

Partir vivre dans ce lieu magique, changer de continent, d’hémisphère, vivre dans un nouveau language, mais c’est impossible. Travailler, continuer à voir, écrire et photographier sans personne pour m’y aider, quand tous les projets s’arrêtent en même temps que les voyages, sur le papier : c’est impossible.

Et pourtant. Depuis dix ans que j’ai eu mon âme dans ce bain de lumière, tout est devenu possible. Ce livre, j’espère, en sera le plus beau témoignage.

Le projet est bien lancé ! 30%

Après une semaine, le projet de livre Minha Alma no Banho de Luz est bien lancé. Vous avez été 43 à soutenir ce projet pour un total de 54 livres précommandés.

J’ai fixé un objectif de 180 précommandes pour pouvoir financer le premier tirage de 300 exemplaires. C’est ambitieux, mais j’espère sincèrement qu’avec presque 30% de précommandes en une semaine je pourrai atteindre l’objectif.

Pour ce livre j’ai choisi de vous proposer une couverture rigide, un papier magnifique et un procédé d’impression qui doit donner la meilleure qualité possible. Je veux que ce livre soit un bel écrin, une belle expérience pour découvrir Salvador et sa vie si particulière.

L’histoire qui y sera racontée, je ne peux pas trop vous la révéler, mais j’ai choisi de vous montrer quelques photos issues de mon premier séjour à Bahia, en 2011. À dire vrai, je ne pourrai même pas toutes les intégrer dans le livre.

Si vous voulez aider à la réalisation de ce livre, il est encore temps de participer !